Aujourd’hui, la cuisine est le reflet d’un monde où l’on voyage en s’ouvrant à d’autres cultures. La gastronomie est entrée dans un champ plus large de curiosité et d’adeptes. Il y a toute une nouvelle complicité à trouver.
L’œil du chef arboisien brille, la parole se fait plus vive. Des paris, des recherches, des essais : marier les produits venus d’ailleurs aux produits autochtones est sujet à surprise, folie, extase ou oubli... avoir la découverte comme viatique n’est pas de tout
repos ! Le bonheur c’est d’apporter d’autres sensations, de nouveaux goûts sur un produit traditionnel : un bouillon au poivre de Tasmanie accompagnant la fera, la fève de tonka entrant dans l’élaboration d’un agneau confit... plus loin encore le compagnonnage des racines de capucine avec le foie gras, le concubinage de la laitue Celtuce avec la truffe... La cuisine traverse les mers, les océans, parcourt les continents avec volupté. Attention il faut assimiler d’autres techniques pour magnifier les saveurs car dans la cuisine tout est affaire d’attention, de dosage, de précision.
